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Les rosières entre tradition religieuse et sociabilité républicaine

  • Photo du rédacteur: SAMHA
    SAMHA
  • 9 nov. 2023
  • 1 min de lecture

Jeudi 23 novembre 2023

Par Françoise Fernandez, professeur honoraire d’histoire, présidente des Amis des Musées de Riom

La fête de la rosière remonterait au début du VIe s., créée par Saint Médard, évêque de Noyon, pour honorer les jeunes filles vertueuses. Attestée dès le XVe dans certaines provinces, elle est relancée à la fin de l’Ancien Régime par l’aristocratie et prend des airs de pastorales galantes qui font l’apologie de la chasteté et des vertus familiales. Durant le XIXe ces fêtes populaires alimentent les luttes qui opposent conservateurs cléricaux et républicains sur la question de la vertu, en ville comme à la campagne. Ce cérémonial du couronnement de l’exemplarité morale s’est essoufflé dans les années 1970, même si on le rencontre encore en Auvergne et dans le Cantal. La symbolique patrimoniale a changé. Elle se porte plus volontiers sur le lien social, l’esprit civique et la valorisation du territoire local. Que nous dit cette évolution de l’imaginaire collectif sur le rôle attendu des femmes dans la société ?


Conférence : Les rosières entre tradition religieuse et sociabilité républicaine
Conférence : Les rosières entre tradition religieuse et sociabilité républicaine

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